retour de palestine/israël

A propos de la soirée Retour de Palestine/Israël, oppression et résistance

Une « petite soirée » : Un témoignage – un échange

Pascal Wick, 82 ans, a travaillé toute sa vie dans l’agriculture sur trois continents dont une vingtaine d’années comme berger transhumant dont il a tiré un livre Journal d’un Berger Nomade publié au Seuil en 2009. 

Il vit « entre action permanente et veille contemplative » et vient aujourd’hui nous relater
son tout récent voyage en Palestine/Israël.

 « A partir de l’automne 2010 et jusqu’en 2015,  je me suis investi corps et âme
dans le conflit Israélo/Palestinien secouant ce petit bout de terre depuis plus d’un siècle ; J’y suis retourné sept fois pour un total de plus d’un an, passant en moyenne deux tiers de
mon temps en Palestine, principalement à Deir Istiya, et un tiers en Israël, principalement à Jérusalem. J’y ai établi des liens forts et d’amitié  et j’ai suivi des conférences et des cours à l’Université Hébraïque de Jérusalem ainsi qu’à l’Université d’Exeter en Grande Bretagne.

Après le sept octobre 2023 j’ai ressenti que je me devais de faire acte de présence.
Je suis arrivé à Tel Aviv le 20 février et le 24 février j’ai pris la direction de la
Palestine et de Deir Istiya où je suis resté neuf jours invité chez un ami. 

Mon propos aujourd’hui est de partager avec vous, à travers des vécus individuels
de Palestiniens comme d’Israéliens, d’une part comment sont exercées concrètement
certaines formes d’oppression et d’autre part quels sont certains types de résistance
mis en place.

L’oppression demande un oppresseur et un oppressé. Elle a l’appréciable 
caractéristique d’être constatable, visible, et l’avantage de pouvoir être suivie,
évaluée et documentée. Qui ne refuse pas de voir peut voir, c’est incontestable.
Dans les traditions existentielles, spirituelles, religieuses, un des tous premiers
devoirs de chaque individu est de s’opposer à l’oppression. »